En réalité… l’agréable est rarement la première chose qu’on rencontre.
Oui, nous sommes nombreuses à nous dire :
« Si je fais telle ou telle pratique, hop, ça va être doux, apaisant, sensuel, relaxant. »
Mais en vérité… c’est rarement ce qui arrive.
Et je l’ai vécu moi-même. Mais c’est quoi ce bazar… c’est censé me faire du bien, pourquoiiiii je resens cette rage?
Je le vois dans mes accompagnements.
Ces dernières semaines, je le vois dans la cohorte actuelle de 21 jours pour revenir à toi.
Des femmes courageuses, sensibles, brillantes me disent :
« Je ne sens rien. »
« C’est tendu. »
« Je sens de la résistance. »
« Ça me fait flipper un peu. »
Je réponds toujours la même chose — et je te le dis à toi aussi :
C’est normal. Et c’est même un bon signe.
Parce que ton corps n’a pas été un espace facile pendant longtemps
Si ton corps a souvent été :
- surchargé
- tendu
- hypervigilant
- en mode survie
- critiqué
- honté
- contrôlé
- lieu de douleurs, de pression, d’attentes
- traversé par des expériences difficiles (trauma, sexualité non désirée, burn-out, maternité épuisante…)
… alors le jour où tu reviens lui dire : « Coucou, je suis là, parle-moi. » Il ne va pas te sauter dans les bras.
Il dit plutôt : « Tu veux vraiment savoir ?
Parce que ce que je vais te montrer d’abord, ce n’est pas que de la douceur. »
Très souvent, ce qu’on rencontre d’abord… c’est ce qui est resté coincé sous la surface pendant longtemps
Et oui, il peut aussi y avoir de très beaux moments de reconnexion, de douceur, d’ouverture.
Mais il n’y a pas que ça.
Ce qu’on rencontre au début, c’est surtout la résistance, la tension, la fatigue, les larmes, le brouillard, le mental qui panique, l’envie de fuir, le « je ne sens rien » (qui est déjà une sensation, by the way)…
Et rien de tout cela n’a quoi que ce soit d’une erreur ou d’un échec. C’est le signe que ton système commence enfin à se sentir un peu plus en sécurité.
C’est du système nerveux, pur et simple.
Parce que l’embodiment, ce n’est pas du spa.
Le vrai chemin, ce n’est pas « je flotte dans mon féminin sacré ».
Ce n’est pas « je me sens bien, tout va bien ».
C’est de l’authenticité.
C’est apprendre à rester avec toi-même quand c’est flou, tendu, inconfortable.
C’est développer la capacité intérieure de dire :
« Ok. Je suis là. Je reste. Je ne force rien. Mais je ne fuis pas non plus. »
Et c’est exactement dans ces espaces que tout commence à changer :
- la régulation nerveuse
- la détente réelle (pas celle qu’on performe)
- la clarté dans les choix
- la présence
- le feu intérieur qui revient
- la capacité de traverser les tempêtes sans te perdre
Un peu plus technique : ce qui se passe dans le système nerveux
Ton système nerveux n’est pas rassuré “par magie” juste parce que tu décides de faire une pratique.
Il travaille avec ce qu’il connaît : la vigilance, la protection, l’économie d’énergie. Alors quand il commence à relâcher,
la première couche qui s’ouvre, ce sont celles qui ont été maintenues en arrière-plan :
- les tensions chroniques “invisibles”
- les réflexes de protection
- la colère contenue
- la tristesse qui n’a pas eu de place
- la fatigue non reconnue
Ton système commence enfin à sentir un peu plus d’espace. Il se sent un peu plus en sécurité pour te montrer ce qu’il a porté. Et ton corps ne “parle” pas qu’avec des sensations agréables. Il parle aussi avec :
- des micro-tensions
- des contractions
- des émotions qui remontent
- des mouvements involontaires
- des résistances
C’est son langage.
Et quand tu apprends à accueillir cela, sans analyser, sans forcer, sans vouloir que ce soit différent, ton corps se dit :
« Ah… elle reste. Elle ne me fuit pas. Je peux lui montrer davantage. »
Et c’est là que les portes commencent vraiment à s’ouvrir.
C’est exactement ce que vivent les femmes dans la cohorte actuelle des 21 Jours
Je vois leurs messages chaque jour.
Leurs prises de conscience, leurs résistances, leur courage.
Je vois des micro-sensations réapparaître après des années d’absence.
Un bassin qui se réchauffe.
Le mental qui desserre.
Une respiration qui reprend.
Une présence qui revient.
Ce n’est pas toujours “joli”. Ce n’est pas toujours confortable.
Mais dans les moments où elles restent avec elles-mêmes, même quand c’est difficile, il y a ce mouvement intérieur :
« Je peux être avec ça. Je ne me perds pas.
Je suis assez forte maintenant. Je suis en train de revenir à moi. »
Et ça…c’est de la puissance.
La prochaine cohorte des 21 jours ouvre en janvier
Plusieurs femmes m’ont déjà demandé les dates.
Alors je glisse simplement l’information ici.
Si tu veux les détails, écris-moi.
Je n’ai pas encore une “page de vente” pour cette version — je fais tout en direct, avec cœur et simplicité.
Pour aujourd’hui, retiens juste ceci :
Ton corps a juste besoin que tu restes avec lui.
Que tu l’écoutes. Que tu lui fasses un peu de place. Que tu en prennes vraiment soin — enfin.
Revenir dans ton corps, ce n’est pas toujours doux. Mais la présence que tu apprends — même dans l’inconfort —
devient la base de tout.
C’est ce qui nourrit ta clarté quand tu portes des projets,
ta stabilité quand tu prends des décisions,
ta créativité quand tu te sens vide,
ta puissance quand tu guides, accompagnes, ou élèves une famille.
Ici, tu construis une fondation qui te suit partout : dans ton leadership, dans ta vie de femme, dans tes relations, dans tes transitions.
Une capacité qui reste pour la vie.
Rester avec toi.
Sentir.
Ne plus te perdre.
C’est ça, la vraie force.
